C'est goûtu ces ptites choses

Et bien voilà qui est fait, validé, entériné...Ou presque, étant donné que je me suis ramenée une quantité de restes qui paraissait trop faible pour que chaque invité se prenne un doggy bag (et puis je soupçonne les restes d' en être réduit à ce statut peu glorieux du fait d'une appétence moindre) mais qui pour moi toute seule est quand même assez impressionnante...

Mais bon, à part ça, tout ce que j'avais confectionné de mes blanches mains à été boulotté, et je ne suis pas fâchée d'avoir enfin trouvé l'occasion de cuisiner des recettes repérées depuis belle lurette sur différents bouquins.

Il y avait donc:

- un cake au roquefort/poires/noix

-un cake au chèvre/poivrons

- un cake aux olives/lardons/noisettes

- un cake au chorizo et au maroilles (qui n'a pas emballé les foules, j'en bouffe depuis trois jours, ça lasse pas mal)

- des feuilletés au chèvre/miel, qualifiés on peut le dire de divins, je ne sais pas, je n'ai pas eu l'occasion de goûter

-des feuilletés à la saucisse, simple mais efficace

- des sandwiches au poulet/oignons/noix de cajou, frais, original

- des canapés de pain noir au brie, jambon de dinde et gelée de groseille, qui n'a pas fait jumpé la populace des masses non plus mais c'est surtout que c'était vachement beau sur le papier et aussi juste après leur préparation...Sauf que le gelée a fondu et s'est imprégnée dans le jambon et que du coup, l'effet visuel perdait tout son panache...déception

- des toasts au saucisson, au tarama et au saumon fumé pour les classiques

- le dips de la mort au bleu

- un dips à la feta, piment de cayenne, ricotta et citron

- un dips à la ricotta et au parmesan/olives

- des légumes et des gressins, du pain et des tortillas pour trempouiller

- des minis-pizzas

Y 'en a que je referai parce que j'ai trouvé ça fort intéréssant d'un point de vue gustatif; ainsi, le dips au bleu, poires et oignons caramélisés qui dépotait pas mal, sauf que j'ai quand même dû me résigner à en jeter le trop plein hier, rapport au fait qu'il commençait à picotter la langue (le jour où j'aurai un congélo, ce genre de crève coeur me sera évité et ce ne sera pas dommage!)

Pour les desserts, nous avions:

- une tarte au citron

- une tarte au caramel beurre salé/bananes/chantilly

- un gâteau tendresse au chocolat et amandes

- un gâteau du troisième mois de Trish Deseine (chocolat/meringues/chantilly aux éclats de Twix)

- des vanilles kipferle

Et c'est là qu'il faut avouer l'inavouable: je n'ai pas pris de photos au fur et à mesure par manque de temps et aussi parce que je pensais en faire une fois que tout serait sur la table.

Les gens sont arrivés en braillant qu'ils avaient faim , qu'ils avaient soif et se sont jeté sur la nourriture telle une bande de choucas après un hiver trop rude. J'avoue m'être un instant demandé si des cacahuètes et des chips n'auraient pas fait aussi bien l'affaire.

Du coup, j'ai pris aucune photo de rien du tout, alors que j'aurais eu de quoi alimenter mon blougue pour des siècles et des siècles...

groumph.

D'aucun ont dit que c'était très bon, mais je ne sais trop qu'en penser. En plus, je suis super contariée depuis ce week-end parce que j'avais aussi prévu de faire des toasts au rosbif craignant de n'avoir vu trop juste dans les quantités ( j'ai du subir une guerre des tranchées en pleine Sibérie lors d'une année de récolte ravagée par le typhon et les sauterelles dans une vie antérieure)...Bon, je n'ai pas fait ces toasts, ils n'ont pas franchement manqués, il faut bien le dire...Mais du coup, je me retrouve avec mon rosbif sur les bras...En plus des kilos de fromage inmangés, et sans aucun appétit pour quoi que ce soit d'autres qu'un bon vieil Activia des familles (oui, mais Activia, c'est comme du Bio, y a que le nom qui change me dit mon pot à chaque cuillèrée, j'ai donc bien assimilé la chose)

J'aime bien mes amis quand même, ils ont le droit de n'être que des estomacs fragiles.

Je préfère ne pas aborder le chapitre des boissons, vraiment, les gens ne s'amusent plus de nos jours, c'est bien triste (ai du jeter trois litrons de punch, c'est comme si l'on m'avait vidée de mon propre sang....)

Bon, on ne peut pas dire que mon blog soit parti sur les chapeaux de roues, c'est un fait.

Je vais tenter d'être plus productive à l'avenir mais avouons qu'il a déjà bien des choses que je devrais faire si j'étais une bonne fille et qui malheureusement, ne reste que vagues projets. Ne parlons pas de ma thèse, sujet qui fâche tout rouge, ni de l'apprentissage de la guitare, qui fâche tout rouge mon frère.

Si on reste sur la raison d'être théorique de ce blougue, je suis un peu désolée de constater que mes dernières réalisations culinaires sont restées anonymes pour cause d'oubli d'appareil photo.

C'était pourtant du bon: j'ai tenté la Marzipan butcheln sournoisement subtilisée dans la blogosphère, réussite sur toute la ligne.

J'ai fais une salade toute simple mais pas piquée des vers qui m'a bien plu aussi, à base de céleri rave râpé, de noix et de pommes, rien de bien transcendant dans la matière mais néanmoins honorable.

Un plat de pâtes tiré de mon livre "Les pâtes" de Guy Martin, qui n'était pas foncièrement mauvais, mais réalisé dans la hâte, il a perdu un peu de son prestige. le nom était pourtant prometteur "Pennes au poulet tandoori et sauce coco" mais c'était des pennes à la nage...J'ai peut-être été un peu généreuse sur la quantité de lait de coco...

Quoi qu'il en soit, le prochain chantier culinaire est pour le vikande prochain. Les anniversaires ne servent à rien, sauf à nourrir et abreuver ses contemporains. En attendant, j'essaie de limiter la casse, ayant développé depuis la semaine dernière des panicules adipeux en différents endroits tous plus insolites et disgracieux les uns que les autres.

Parce qu'un anniversaire ne sert rien sauf à le fêter plusieurs fois, de préférence bien étalées dans le temps de façon à rentabiliser l'évenement un maximum: donc, j'ai déjà mangé et bu trois fois à ma santé, santé solide si l'on en croit la capacité saluable de mon estomac à encaisser de manière impavide tout ce que j'ai allégrement ingurgité la semaine dernière.

Le jour J, Magali, qui elle aussi est une bonne fille, ne pouvant se résoudre à ma laisser trinquer seule avec mes chats devant le film du mardi, m'avait concoté un ptit repas fort sympathique à base de dips divers et variées, de lasagnes en quantité industrielle et de mini-charlottes pour faire classieux. Mon estomac lui dit encore merci.

Bref, un billet pour de faux, sans photo et sans recettes, que je sois radiée de la communauté des blogueuses culinaires, j'ai pas la carrure. (en même temps, je m'en tape, je suis là incognito et ce billet vient d'être tapé sur mes heures de boulot (je ne suis que stagiaire quand même!), j'aurais eu tort de m'en priver)

Ce qu'il y a d'un peu cheum quand on commence un blog, c'est qu'on sait que les premiers messages et peut-être même ceux d'après ne seront lu par personne vu que personne ne sait qu'on a décidé de vivre avec son temps.
Mais je ne me laisse pas abattre par ce genre de considérations et je continue d'exhumer des photos prises lors de certaines de mes réalisations culinaires.
Là, il s'agit d'une recette tirée d'un bouquin Marabout "Les gâteaux de mamie", originellement prévue pour donner un cake mais ça marche aussi en muffins. Et puis les muffins, c'est bien quand on a des moules d'assez grande taille comme moi, parce que ça permet de manger un bout de gâteau assez monstrueux en toute légitimité tandis qu'au contraire il serait malséant et ridicule de manger un hémi-muffin.

Bref, pour six muffins de warrior il faut:
2 bananes
le jus d'un citron
250  de farine
100 g de chocolat noir
100g de sucrre en poudre
120g de beurre salé
2 oeufs
1 sachet de levure
2 cl de rhum ( j'aimerai bien savoir à quoi 2 cL de rhum correspondent vraiment, suis prise d'un affreux doute quant à la quantité effective mise en réalité)
1 cac de vanille liquide
1 pincée de sel

On fait une purée avec les bananes qu'on mélange au jus de citron et au rhum.
A côté, on mélange bien le sucre et le beurre mou, on rajoute les oeufs puis farine, levure et sel.
On râpe le chocolat et on le rajoute avec la purée à notre mélange beurre-sucre-farine.
Dans les moules beurrés, four chaud (180°C ) environ 40 minutes.

ça fait déjà un moment que je les ai fait ceux là mais j'en garde un souvenir ému, tout moelleux et bien équilibrés dans les goûts.

Je me risque donc à l'exercice sans doute moins périlleux qu'il n'y paraît à première vue du blog dit culinaire.
Parce que je trouve ça plutôt sympatoche et que tout ceux que j'ai vu jusque maintenant m'ont donné envie de voir si j'étais moi aussi capable de faire saliver par écrans interposés. Je dis pas que je vais y arriver...Mais je vais au moins essayer.
Mon blog risque d'être rudimentaire pendant un moment, je ne maîtrise pas encore bien les arcanes de canalblog loin s'en faut mais ça viendra petit à petit...

Comme je n'avais pas prévu de me lancer, j'ai peu de photos de mes créations or, c'est sûr, loin des yeux loin de l'estomac. Je vais donc inaugurer par des petits cheesecakes au roquefort, qui étaient délicieux justes tièdes, servis avec une salade noix et lardons : une entrée sur-mesure pour l'anniversaire de mon frère qui n'aime que le fromage, les lardons les oignons et les pâtes...

Pour quatre cheesecakes:

100 g de gavottes salées
20 g de beurre
4 oignons
75 g de roquefort
400 g de ricotta
2 oeufs

J'ai donc écrasé les gavottes avec le beurre fondu et tassé cette chapelure bien grasse au fond de ramequins tapissés de papier sulfu (chuis fan du papier sulfu, c'est un peu magique comme matière) que j'ai passés cinq minutes environ au four 200°C.

Les oignons ont fondu dans une poele avec du beurre.

J'ai battu la ricotta et incorporé les jaunes puis les blanc en neige et enfin le fromage emiétté.

J'ai étalé les oignons sur la pâte un peu cuite au fond des ramequins puis versé la crême au fromage.

ça a cuit environ une demi-heure jusqu'à ce que ce soit tout doré.

Un  petit bémol à cet assemblage, ça manquait un peu de fromage à mon goût, si je devais les refaire, je mettrai plus de roquefort. M'enfin c'était quand même aérien et original dans la présentation, , mon frère a trouvé ça "pas mauvais" et devant tant d'enthousiasme, je lui ai laissé emporter le dernier qui restait. Je n'en ai plus jamais entendu parler, c'est qu'il a du le manger.